« Je crois en toutes les idées, jusqu’à ce qu’elles soient réfutées. Donc je crois aux fées, aux mythes, aux dragons. Tout existe, même si ce n’est que dans votre esprit. Qui est en mesure de dire que les rêves et les cauchemars ne sont pas aussi réels que ici et maintenant. »
« Avant de vouloir faire la révolution pour les autres, faites d’abord la révolution dans vos têtes. »
« Il est facile de vivre les yeux fermés, en interprétant de travers tout ce que l’on voit »
Florilège – John Lennon
John Lennon comparait Liverpool à New York. Il faut bien avouer que cette ville fait preuve d’un vrai dynamisme culturel. Toute cette énergie positive, on la doit à ses habitants qui laissent, le meilleur souvenir. En résumé, de bons vivants dont la gaieté, la vivacité et le sens de l’humour devraient vous dérider, si vous les comprenez.
À la limite du Lancashire, dans le port de Liverpool, un plat renommé a pour nom le lobscouse ou scouse ([skaʊs]. L’abréviation scouse est le nom que l’on donne à un dialecte de Liverpool, et qui définit une personne originaire de Liverpool : les Scousers.
C’est une sorte de ragoût maigre, introduit par les Irlandais, comme le Wet Nelly autre spécialité de la ville, pudding préparé avec des restes de gâteau trempé dans du sirop.
Histoire du Scouse
Le plat Scouse est un plat traditionnel de Liverpool, en Angleterre. Son origine remonte au 18e siècle et est étroitement liée à l’histoire maritime de la ville. Le nom « Scouse » vient du mot norvégien « lapskaus », qui était un ragoût de viande communément préparé par les marins norvégiens.
À l’époque, Liverpool était un port florissant et un centre majeur du commerce maritime. Les marins provenant de différentes régions du monde apportaient avec eux leurs propres recettes et traditions culinaires, qui se sont mélangées pour donner naissance à la Scouse. Certains pensent que ce sont les Irlandais expatriés qui ont introduit ce plat à Liverpool, mais la plupart des habitants de cette ville assurent que c’est un plat bien de chez eux.
La recette de la Scouse comprend des viandes telles que le bœuf ou l’agneau, des pommes de terre, des oignons et des carottes. Les ingrédients étaient souvent coupés en gros morceaux et cuits longuement dans une marmite, ce qui permettait aux saveurs de se mélanger et aux viandes de devenir tendres.
C’était un plat populaire parmi les marins, car on le prépare facilement, copieux et réconfortant. Il était préparé à l’avance et pouvait être conservé pendant plusieurs jours, ce qui était idéal pour les voyages en mer. Les marins emportaient avec eux des provisions de la Scouse pour les repas à bord et le plat est devenu un symbole de la vie maritime à Liverpool.
Au fil du temps, le plat est devenu emblématique de Liverpool. Il est apprécié par les habitants de la ville. Chaque famille avait sa propre recette et la préparation de la Scouse, généralement transmise de génération en génération.
Variantes le la Scouse
Aujourd’hui, la Scouse est toujours un plat populaire à Liverpool. Il est servi avec du pain et peut être accompagné de betteraves marinées ou de pickles. Certaines variantes de la recette incluent l’ajout de légumes supplémentaires tels que le céleri ou les navets.
Ce plat est également célébré lors du « Scouse Festival », un événement annuel qui met en valeur la cuisine et la culture de Liverpool. C’est l’occasion pour les habitants de déguster différentes versions de la Scouse et de célébrer leur patrimoine culinaire.
Comme me l’a fait remarquer mon beau-papa, ma version proposée, du chef du Boots Sports Café de Liverpool, est bien plus luxueuse que l’originale. J’ai remplacé le mouton par du bœuf.
À noter que ce plat traditionnel se sert accompagné, de pickles de betterave et de chou rouge.
La Recette
Ingrédients pour 4 personnes
Temps : 30 minutes de préparation + 2 h de cuisson
4 c à soupe d’huile d’olive
700 g de paleron de bœuf ou du mouton, taillé en petits morceaux
2 feuilles de laurier
1 branche de thym frais
1 oignon pelé et émincé
2 rutabagas pelés et coupés en dés
4 carottes pelées et coupées en dés
3 grosses pommes de terre pelées et coupées en dés
500 ml de bière ambrée
1,2 litre de bouillon de bœuf
Servir avec
Des tranches de pain
Des pickles de betterave et de chou rouge
Méthode
- Chauffer l’huile d’olive dans une cocotte.
- Ajouter les morceaux de bœuf ou de mouton et les faire dorer.
- Saler et poivrer.
- Ajouter l’oignon et faire revenir pendant 5 bonnes minutes.
- Verser la bière et porter à ébullition. Faire réduire de moitié.
- Transférer les carottes, les rutabagas, et la moitié des pommes de terre (elles serviront à épaissir la sauce).
- Ajouter les feuilles de laurier et la branche de thym.
- Verser le bouillon de bœuf, porter à ébullition. Couvrir et laisser mijoter 30 minutes.
- Ajouter le reste des pommes de terre, couvrir et laisser cuire 1 h 30.
Vérifier l’assaisonnement et servir le Scouse accompagné de tranches de pain de campagne, de pickles de betterave et de chou rouge.
7 Comments
Belle découverte que ce plat dont j’ignorais l’existence. Merci de nous l’avoir fait connaître. C’est intéressant de voir que chaque région a généré des plats au cours de l’histoire mais qu’en fait on retrouve beaucoup de points communs….par exemple, la carbonade flamande dans ma région….j’imagine que le genre humain est un peu partout pareil et que des régions aux cultures agricoles et climats proches ne peuvent que produire des spécialités culinaires assez équivalentes.
J’avoue… quelques points communs avec eul’ carbonat’ et avec l’irish stew
Là j’essaie le Scouse ce soir, il est en train de mijoter…
Très jolie ce post, tout plein de chaleur poétique et un plat bien mijoté et réconfortant… Un vrai délice à lire!
Pareil que ton beau-papa, ma copine Mary, Irlandaise pur jus, me dit à chaque fois que je lui fait un plat irlandais ( elle ne cuisine pas du tout …) que je lui fais des plats de haut luxe, comparé à ce qu’elle mangeait là-bas quand elle était petite, il y a une soixantaine d’années ! 😉
Bisous
Hélène
PS : Si tu as besoin de soleil, la maison sera libre un bon moment en août prochain. Avec un chat dedans, il est vrai …
Oui je n’ai plus qu’à fermer mon blog 😉
Ps : Avec grand plaisir, nous adorons les chats et le soleil !!!!!! Surtout qu’après la pluie, il neige. On vous embrasse.
T’as pas intérêt à fermer ton blog, hein !!! 😉
Meat and potatoes, une des nombreuses versions de ce classique britannique.