Les Poor Knights of Windsor (Pauvres Chevaliers de Windsor) étaient un ordre de chevalerie anglais créé au XIVe siècle. Il est important de noter que le terme « Poor Knights » ne faisait pas référence à leur statut économique, mais plutôt à leur humble rôle de gardiens de l’Ordre de la Jarretière.
Histoire des poor knights of windsor
L’Ordre de la Jarretière, fondé en 1348 par le roi Édouard III d’Angleterre, était l’ordre de chevalerie le plus prestigieux d’Angleterre. Les « Poor Knights » étaient choisis parmi les chevaliers membres de l’Ordre de la Jarretière qui n’étaient pas de sang royal. Ils étaient au nombre de treize et devaient résider au château de Windsor, d’où leur nom. Le nom viendrait des chevaliers médiévaux de Windsor (alms knights or military knights) qui ne pouvaient plus se nourrir correctement après les nombreuses défaites contre la France. Ce groupe de chevaliers existe depuis plus de 500 ans.
Ces chevaliers étaient responsables de la garde du château de Windsor et de la chapelle Saint-Georges, où se déroulaient les cérémonies de l’Ordre de la Jarretière. Ils devaient également assister aux messes et aux prières quotidiennes à la chapelle. En plus de leurs fonctions religieuses et militaires, ils étaient également chargés de l’administration et de la gestion des biens de l’ordre.
En tant que membres de l’Ordre de la Jarretière, les « Poor Knights » étaient considérés comme faisant partie de l’élite de la société anglaise. Ils portaient les insignes de l’ordre, notamment le collier et la jarretière, et jouissaient de privilèges spéciaux. Cependant, contrairement aux chevaliers royaux de l’Ordre de la Jarretière, ils n’étaient pas des pairs et n’avaient pas de droit de vote à la Chambre des lords.
Au fil du temps, le rôle des « Poor Knights of Windsor » a évolué. Au XIXe siècle, ils furent remplacés par des vétérans militaires dans leur rôle de gardiens du château de Windsor, tandis que les treize chevaliers d’origine étaient autorisés à se retirer avec une pension. Aujourd’hui, les treize places sont réservées à des membres de l’Ordre de la Jarretière, qui peuvent les accorder à des personnes qu’ils souhaitent récompenser pour des services rendus ou pour leur contribution à la société.
Concernant la recette, c’est très semblable au eggy bread ou pain perdu. La différence est que l’œuf et le lait pour tremper le pain sont séparés, et l’ajout de sherry. J’apprécie le contraste des saveurs : le goût sucré du pain, la richesse de l’œuf et l’acidité des framboises.
La Recette
Ingrédients pour 4 personnes
Temps : 15 minutes de préparation + 10 minutes de cuisson
4 tranches de pain blanc ou brioche de 1 cm d’épaisseur
100 ml de sherry ou Nouilly Prat
150 ml de lait
4 jaunes d’œufs
2 c à soupe de sucre en poudre
50 g de beurre doux
Sauce de framboises
250 g de framboises
3 c à soupe de sucre glace
½ jus de citron
Méthode
Sauce de framboises
- Mettre les framboises, le sucre glace et le jus de citron dans une petite casserole.
- Chauffer quelques minutes, puis couvrir la casserole et l’ôter du feu.
- Dans une assiette large et creuse, verser le Sherry ensuite dans une seconde assiette, y verser le lait.
- Battre les jaunes d’œufs avec le sucre en poudre et verser dans une troisième grande assiette creuse.
- Sur feu doux, faire fondre le beurre dans une grande poêle.
- Tremper une tranche de pain dans le Sherry, le lait et enfin les œufs battus.
- Faire frire 2 à 3 minutes de chaque côté. Cuire les tranches de pain une après l’autre dans la poêle.
Servir les Poor knights of Windsor sur assiette, coupés en triangles ou entiers, accompagnés de sauce aux framboises.
4 Comments
Contente d’avoir en même temps appris quelque chose et découvert une recette qui devrait avoir du succès à la maison ! Merci
Les pauvres ! Ils ont pourtant fière allure dans leur bel uniforme. Ils ne sont plus que 13, cela signifie-t-il que il n’y en aura plus du tout ? En tout les cas, ta version du pain perdu me plaît beaucoup.
J’adore toutes les recettes de pain perdu quelles qu’elles soient 🙂 Donc autant dire que je régalerai volontiers de ces Poor Knights of Windsor 😉
Mais qu’est-ce que j’aime le sherry, moi ! J’aurais dû naître anglaise, je pense ! 😉 Bisous