« L’amitié n’apparait pas pour combler un appétit. Elle surgit quand on rencontre l’être qui rend possible cette relation sublime. »
« Dire à quelqu’un que c’est terminé, c’est laid et faux. Ce n’est jamais terminé. Même quand on ne pense plus à quelqu’un, comment douter de sa présence en soi ? Un être qui a compté compte toujours. »
« L’intelligence classique comporte rarement cette vertu qui est comparable au don des langues : ceux qui en sont pourvus savent que chaque personne est un langage spécifique et qu’il est possible de l’apprendre, à condition de l’écouter avec la plus extrême minutie du cœur et des sens. C’est aussi pour cela qu’elle relève de l’intelligence : il s’agit de comprendre et de connaître. Les intelligents qui ne développent pas cet accès à autrui deviendront, au sens étymologique du terme, des idiots : des êtres centrés sur eux-mêmes. L’époque que nous vivons regorge de ces idiots intelligents, dont la société fait regretter les braves imbéciles du temps jadis. »
Amélie Nothomb
De retour du marché avec un chou-fleur dans mon panier. Même si le printemps pointe timidement le bout de son nez, les légumes d’hiver seront d’actualité encore quelques semaines. Au jardin, c’est la période de l’année où je planifie mes semis, mes plantations avant les saints glaces.
J’aime tant les marchés. C’est mon rituel de la semaine après un copieux petit-déjeuner, histoire de ne pas succomber aux trop nombreuses tentations. C’est un peu ma caserne d’Ali baba, mon grand coffre à jouets. On y trouve ce que l’on cherche et plus encore, comme les surprises, les rencontres, les échanges avec les producteurs locaux. A chaque fois, quelqu’un ou un produit m’enthousiasme, et je ne me couche jamais sans apprendre quelque chose de nouveau en la matière.
La cuisine, c’est aussi connaitre le produit et son origine.
Grâce à mes amis britanniques, je ne suis jamais à court d’idées sur la façon de cuisiner les légumes, dont le chou-fleur. Une des meilleures façons de le cuisiner est de le rôtir entièrement, enduit de beurre ramolli. Dans cette recette, nous garderons même les feuilles du chou. « Rien ne se perd, tout se transforme ».
Ingrédients pour 6 personnes
Temps : 20 minutes de préparation + 40 minutes de cuisson
1 chou-fleur avec ses feuilles
50 g de beurre, ramolli
1 c à soupe d’huile d’olive
4 c à soupe de câpres
2 c à soupe de persil plat, ciselé
Zestes et jus d’un citron non traité
- Préchauffer le four à 190°C.
- Sur une plaque au four, répartir les feuilles du chou-fleur, et poser le chou au centre.
- Enduire de beurre le chou et saler.
- Enfourner 20 minutes puis baisser la température à 160°C.
- Continuer la cuisson du chou pendant 20 minutes.
- Mélanger dans un bol l’huile d’olive, les câpres, le persil, les zestes et le jus de citron.
- Verser sur le chou-fleur rôti à la sortie du four, sur le beurre chaud.
Couper le chou-fleur en quartiers et servir avec les feuilles et la sauce aux câpres.
5 Comments
Merci,car j’aime les câpres .En ce moment, je collectionne les recettes de chou fleur Bisous
Première fois que je lis une telle recette pour un chou-fleur, et… j’aime infiniment ! Merci beaucoup, je vais essayer cette délicieuse composition gourmande… Belle journée
j’adore les câpre alors tu pense bien que ta sauce me fait saliver!!!!bisous
Ta première photo est magnifique, j’aime beaucoup le contraste entre l’extérieur bronzé et la chair crémeuse au dessous.
Voici une recette bien étonnante je ne connaissais pas ce mélange, mais pourquoi pas ai-je envie de dire! Moi qui adore les câpres en plus 🙂